L’indice entrepreneurial – Test

Ceci est un test visuel

La chaîne entrepreneuriale, telle que présentée par l’Indice depuis ses débuts en 2009, représente un portrait « instantané » du dynamisme entrepreneurial des Québécois. Elle comporte quatre grands indicateurs qui nous permettent d’analyser les différentes étapes du cycle entrepreneurial des individus.

Et si cette chaîne affiche de belles croissances (comme c’est le cas des taux d’intentions et de démarches ayant triplé depuis 2009), c’est qu’elle est aussi le reflet de la santé de la culture entrepreneuriale du Québec. Une culture que l’Indice trouve plus forte que jamais, car elle nourrit non seulement le désir d’entreprendre des jeunes générations, mais – désormais – stimule fortement aussi celui des générations plus âgées.

En 2019, nous constatons une croissance légère, mais significative, de l’intérêt envers l’entrepreneuriat. Nous avions pourtant observé depuis 2015 une relative stabilité, avec même une légère baisse des intentions et des démarches en 2018. Cette tendance pouvant être en lien avec la vigueur économique et les pénuries de main-d’œuvre qui se sont accentuées partout au Québec.
Cette légère croissance en 2019 cache toutefois des mouvements plus marqués auprès des différents groupes démographiques :

  • D’abord, nous notons une croissance importante des taux d’intentions et de démarches des groupes des 35 à 49 ans ainsi que des 50 à 64 ans.
  • Ensuite, nous constatons que les taux d’intentions et de démarches exceptionnellement hauts qu’affichaient les jeunes de 18 à 34 ans ont connu en 2019 un certain repli, les jeunes indiquant pour la première fois être plus indécis quant au fait de vouloir entreprendre.

Cette section présente donc l’évolution des quatre grands indicateurs de la chaîne entrepreneuriale depuis que l’Indice entrepreneurial québécois les mesure (2009), avec un accent particulier sur la comparaison des années 2018 et 2019. Les données utilisées dans cette section proviennent de l’enquête générale sur l’ensemble de la population québécoise (phase I).

1.1  Intentions

Globalement, la tendance générale montre un intérêt pour l’entrepreneuriat qui reste très fort au Québec. Après s’être fixé à un niveau particulièrement élevé (21 %) en 2016 et 2017, le taux d’intentions a baissé à 19,5 % en 2018, avant de légèrement augmenter à 20,4 % en 2019. Derrière cette apparente stabilité, le taux global des intentions cache des évolutions différentes selon les groupes démographiques (graphique 2).

 

Test pour les tableaux

 

1.1  Perceptions à l’égard des entrepreneurs et de leur rôle social

L’acceptation sociale est évaluée, entre autres, avec les perceptions sur l’utilité sociale des entrepreneurs, les conceptions sur la moralité et l’honnêteté des entrepreneurs ou encore avec la désirabilité d’une carrière entrepreneuriale.

Dans leur ensemble, ces perceptions sont restées à de hauts niveaux en 2019. On notera cependant que les perceptions quant à l’honnêteté des entrepreneurs restent relativement faibles; le pourcentage des individus plutôt en accord ou très en accord sur l’honnêteté des individus est passé de 48,5 % en 2018 à 46,2 % en 2019, une baisse qui n’est pas inquiétante, mais qui est tout de même marquée par le fait que les 18 à 34 ans et les 35 à 49 ans affichent des valeurs inférieures à la moyenne de la population québécoise. Ces deux groupes affichent d’ailleurs des valeurs inférieures à la moyenne provinciale pour presque l’ensemble des facteurs de culture entrepreneuriale.

Notons qu’il peut y avoir des écarts très nets dans les perceptions entre les individus qui se situent à l’étape des intentions ou des démarches par rapport aux individus qui ne sont pas dans la chaîne entrepreneuriale (ces derniers correspondent à la colonne « Total QC PDP » [pas dans le processus] dans les tableaux 1, 2 et 3). La majorité des individus présents dans la chaîne entrepreneuriale aux étapes des intentions ou des démarches se trouvent dans les groupes des jeunes ou des 35 à 49 ans. Or, c’est précisément dans ces deux groupes que l’on observe le moins de perceptions positives.